Également connue en Chine et au Japon sous le nom de Choy Gina 蔡金娜, l’artiste peintre australienne Georgina Hooper, explore la peinture traditionnelle chinoise sous un angle nouveau : celui des neurosciences et de la pratique créative. Diplômée des beaux-arts en 1999, elle étudie l’histoire de l’art avant d’être invitée, en 2011, à l’université de Tianjin en tant que chercheuse. Le but ? Approfondir sa pratique et sa compréhension de la peinture chinoise traditionnelle.

Caractéristique, son style synthétise ainsi les traits calligraphiques orientaux avec une certaine abstraction moderne. Par la répétition aléatoire de cinq traits apposés sur un champ coloré, elle crée de vastes matrices rythmiques imprégnées des forces et du mouvement de la nature. Les paysages abstraits aux allures d’infini reflètent sa volonté de représenter l’environnement naturel comme une expérience. Un ressenti. Inspiré par la monumentalité de l’espace et les sentiments de crainte qui y sont associés, le travail de Hooper se veut immersif. Offrant ainsi au public la possibilité de s’évader visuellement, de méditer sereinement.

Désormais, Georgina Hooper utilise les technologies numériques et physiques afin d’explorer les réalités humaines, technologiques et métaphysiques de notre existence. Pour cela, elle fusionne l’artisanat traditionnel chinois avec l’IA, philosophies orientales et occidentales, dans le but de rendre visible les énergies invisibles.