Une touche-à-tout créative et talentueuse ; Lisa Orth atteint des sommets lorsqu’il s’agit de créer. Singulier et multiple, son parcours artistique débute à Seattle en tant que graphiste et directrice artistique dans les années 80. À l’époque, elle travaille pour COCA (le Centre d’art contemporain), le très vénéré magazine musical local The Rocket et pour des institutions culturelles majeures telles que Sub Pop Records. C’est là qu’elle conçoit, en tant que directrice artistique, les premiers disques de Nirvana et leur logo devenu iconique.

Vient ensuite le design avec l’agence qu’elle cofonde à Seattle. Elle s’initie au code, prend la tête de la direction artistique et s’épanouit ainsi jusqu’en 2007, date à laquelle elle quitte ce domaine pour … le tatouage. Et comme pour tout ce qu’elle entreprend, Lisa Orth se plonge dans le métier avec un enthousiasme quasi obsessionnel. Son style, basé sur le travail du trait, lui vaut non seulement des récompenses, mais surtout une reconnaissance internationale drainant une foule de clients souhaitant donner vie à leurs rêves de peau.

Mais 2020 et le Covid la contraignent dans son activité. Comme pour beaucoup, il faut se réinventer. Elle retrouve ses amours passés, se remet à peindre, à faire de la musique, à expérimenter l’art numérique. Et c’est tout naturellement qu’en août de la même année, elle découvre le monde des NFT.

Depuis lors, Lisa Orth se concentre sur la création d’art génératif abstrait avec Processing et p5.js. Ses œuvres d’art inspirent nombre de collectionneurs avertis, et s’acquièrent sur les diverses plates-formes de l’écosystème.