Une légende. A seulement 43 ans, c’est bien ce qu’est Ibrahim Maalouf. Né à Beyrouth en 1980, il est aujourd’hui l’instrumentiste le plus populaire de la scène musicale française. Son travail, mélange des genres et des cultures, lui confère une renommée internationale depuis plus de 15 ans.
Son indéniable talent prend sa source dans son héritage familial. Neveu de l’écrivain Amin Maalouf et fils du musicologue Rushdi Maalouf, Ibrahim Maalouf s’inscrit dans la tradition musicale de ses aïeux. Pour lui ce sera la trompette et une guerre à fuir. Et voilà Paris. Ses prestigieux concours, le conservatoire National et Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, pour en 2006, devenir professeur de trompette au CNR d’Aubervilliers-La Courneuve.
Inspiré par les artistes arabes Oum Kalthoum et Fairuz, les compositeurs Mahler et Mozart, et les musiciens de jazz classiques Miles Davis et Dizzy Gillespie, il sort son premier album studio, Diasporas, en 2007. 16 autres suivront ! L’alchimie d’un tel succès : son talent, des rencontres exceptionnelles, des collaborations marquantes, les couleurs et la singularité de ses improvisations.
Mais s’il était un tournant singulier à noter, alors ce serait 2017. 2017 et sa rencontre avec le légendaire producteur Quincy Jones qui le repère lors du Montreux Jazz Festival. Et depuis ? Un saut monumental vers une carrière internationale et des albums unanimement salués par la critique. Des artistes incontournables tels que Sting, Salif Keita, Amadou & Mariam, Tryo, Matthieu Chedid ou Angélique Kidjo font appel à lui pour enrichir leurs œuvres. Rien que ça.
Premier jazzman de l’histoire à afficher complet à l’Accor Arena de Paris Bercy, Ibrahim Maalouf peut se targuer d’être également le seul artiste libanais ayant jamais été nommé aux Grammy Awards aux Etats-Unis. Ses concerts, donnés dans les plus grandes salles, arènes et stades de la planète, se donnent pour la plupart à guichets fermés.
